Gjesvaer et ses oiseaux !

                Sous le soleil, le village et le port sont particulièrement jolis et riches en couleurs. Mais si nous sommes ici, c’est surtout pour aller faire un « bird safari », oui oui, nous sommes bien devenus anglophones avec Tam « à la maison », et l’anglais, quasi seconde langue maternelle des norvégiens !

                Fabienne y accompagnera Samuel et Anouk, aux anges, à la fois de prendre un bateau et d’y voir finalement une multitude d’oiseaux, et même quelques phoques. (Bientôt quelques photos...)
 

Pendant ce temps, je reste deux heures durant avec Tam, et Naoussa, plus à l’aise sur le plancher des vaches, à discuter au sommet de la colline, face à la mer, réchauffé du vent du sud par un soleil hésitant. Bref, un cadre idyllique pour du camping sauvage, ou bien discuter de choses essentielles, prendre du recul, ou refaire le monde…

 

Mais bien vite, il sera temps de reprendre la route. Tout le monde revient, enchanté, et nous quittons l’île, très conscients de la chance que nous avons eue de la découvrir dans de telles conditions, climatiques notamment.
 

Sur la route, nous doublons une vieille connaissance qui était arrivée au Cap Nord en même temps que nous, mais en vélo et d’Allemagne, en passant, entre autre, par St-Petersburg !

Ce soir là, tout comme l’autre nuit, il parait épuisé. Il ne pédale plus et marche avec son vélo ! Nous discutons. Tout va bien, nous dit-il, juste « tired ». Mais quand on lui propose de monter avec son vélo dans le camping-car, il accepte de bon gré.

Et c’est reparti ! Une nouvelle connaissance, d’autres sujets de discussion, des points de vue différents… Intéressant et sympathique. Alta approchant, le repas, tout comme la nuit, se feront donc à 6, sur une charmante table d’aire aménagée pour le premier, et au chaud, sec et sans moustique (!) pour la seconde.